Donner du sens

« Dans l’école du 21e siècle, l’enseignante n’est plus simplement un transmetteur de connaissances, mais plutôt un guide disciplinaire, une entraîneuse qui motive ses élèves, une collaboratrice, un passeur culturel. » (Cavenaghi et Senécal, 2017) 

À Sainte-Anne, il y a longtemps que les enseignants et enseignantes ont compris cela, et c’est pourquoi temps et énergie sont investis dans la planification d’activités pédagogiques authentiques et engageantes, qui favorisent des apprentissages profonds et durables. 

Cette pédagogie active s’inscrit dans un contexte signifiant pour l’élève et est liée aux éléments déterminants suivants : 

  • L’élève au centre de ses apprentissages 
  • Les stratégies d’enseignement basées sur la recherche 
  • L’évaluation intégrée et la rétroaction efficace 
  • La culture des essais et erreurs 

Notre corps enseignant choisit les meilleures stratégies d’enseignement et d’apprentissage selon les besoins des élèves. L’attention portée à l’unicité des apprenants et des apprenantes, la différenciation pédagogique et la pédagogie inclusive, pour ne nommer que celles-ci, sont des pratiques observables au quotidien dans notre école et nous en tirons une grande fierté ! 

Par ailleurs, comme nous avons conscience de l’impact que nos enseignants et enseignantes peuvent avoir sur le parcours scolaire et sur la vie des jeunes en général, une place importante est accordée à leur développement et à leur apprentissage. Les moments de collaboration entre les enseignants et avec la direction sont donc précieux, comme le sont les différentes occasions de formation continue qui sont offertes. 

D’ailleurs, lors de la toute dernière journée pédagogique, nous avons amorcé une réflexion conjointe sur le développement des compétences globales chez nos élèves, par l’entremise d’un atelier qui a permis de cerner de quelles façons les fameux 6 C (créativité, courage/compassion, pensée critique, collaboration, communication et citoyenneté) sont intégrés dans l’enseignement. 

Selon Fullan, Quinn et McEachen (2018), l’acquisition de ces savoir-être est intimement liée à « [l]’apprentissage en profondeur [qui] se produit quand les compétences servent à aborder des enjeux et des tâches qui ont de la valeur pour les élèves et pour le monde ». Nous savons tous que les jeunes se désintéressent très rapidement lorsqu’ils ne perçoivent pas l’utilité de ce qui leur est proposé — et c’est tant mieux ! 

Après tout, ce sont eux et elles qui vivront dans un monde de plus en plus complexe et exigeant où ces compétences seront en forte demande. Qui plus est, les entreprises sont déjà à la recherche de personnes qui excellent dans le travail d’équipe, la pensée créative, l’innovation, le jugement critique et la résolution de problèmes. Au-delà des compétences techniques exigées, ce sont les 6 C qui permettront de décrocher le poste convoité. 

Avant tout, donner vie aux compétences globales permet d’améliorer la capacité d’apprendre, l’engagement et la motivation, des facteurs déterminants dans la réussite de nos élèves. Soulignons donc à grands traits les choix pédagogiques judicieux que font chaque jour nos enseignants et enseignantes afin d’assurer des apprentissages authentiques et porteurs de sens pour chacun de nos jeunes.  

Cavenaghi, U. et Senécal, I. (2017). Osons l’école. Montréal : Les Éditions Château d’encre, inc. 

Fullan, M., Quinn, J. et McEachen, J. (2018). L’apprentissage en profondeur. Québec : Presses de l’Université du Québec. 

Cathy Brazeau
Directrice du service pédagogique

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