Entrevue avec Marie-Andrée Arsenault

Pour notre deuxième portrait, Marie-Andrée Arsenault, enseignante de français en deuxième secondaire (et auteure), a accepté de se dévoiler.

Quel est ton parcours au Collège Sainte-Anne?

Je suis arrivée au Collège Sainte-Anne en août 2018. Je me suis alors jointe à l’équipe de deuxième secondaire, où je suis très heureuse! Avant d’arriver au Collège, j’ai travaillé dans deux autres collèges privés et dans une école primaire à la campagne, où j’ai découvert qu’enseigner toutes les matières de la première à la quatrième année n’est pas chose facile!

Parle-nous de ta passion pour l’écriture. Comment s’est-elle développée?

Avant de savoir écrire, à la maternelle, je dictais déjà des histoires à ma maman pour qu’elle les note dans un carnet. De plus, lorsque j’étais petite, mon papa cachait des histoires qu’il avait inventées pour ma sœur et moi sur les plages et dans les falaises. Cela m’a assurément marquée et inspirée!

Sinon, je crois très fort en la force des mots. J’ai été monitrice dans un camp de vacances accueillant des enfants des CLSC et de la DPJ. J’ai passé des étés entiers à leur lire des histoires. C’était ma façon de les consoler. Pour moi, les histoires ont le pouvoir de réparer les blessures. Cela explique que mes livres portent sur des sujets difficiles (deuil, déracinement, divorce, différence).

Si je continue d’écrire pour les enfants, je travaille aussi sur d’autres projets. Fait amusant : plusieurs adultes me connaissent non pas pour mes livres, mais bien pour la chronique « La classe de Madame A » que je publie dans la revue Lurelu ainsi que sur un site européen, Voie Livres. J’y parle de mes élèves et des aventures que je vis avec eux.

Tes séries préférées? 

Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’ai pas de télévision et je n’écoute pas de séries! Je vais au théâtre à la place.

Ton plaisir coupable?

J’en ai beaucoup! On dira donc : le chocolat.

Ton expression favorite?

J’appelle mes élèves « mes bijoux ».

Le livre qu’on retrouve sur ta table de chevet? 

J’en lis plein en même temps! Mais le premier sur la table est Le livre d’un été de Tove Jansson, publié chez La Peuplade.

Ta découverte locale de 2019?

Le livre Pour mémoire (Petits miracles et cailloux blancs) de Dominique Fortier et Rafaële Germain, publié chez Alto.

Ton plus grand projet pour 2020?

En 2020, un nouvel album pour enfants, La caresse de l’ours polaire, sortira en librairie. C’est une histoire dont le personnage principal est une élève autiste que j’ai aimée de tout mon cœur quand j’étais enseignante en première année du primaire. Je verrai aussi une de mes premières nouvelles pour adolescents publiée dans un recueil qui paraîtra à l’automne. C’est un récit policier qui se déroule au Collège Sainte-Anne et qui commence avec une mort mystérieuse. Suspense!

Un fun fact, ou ce que les gens seraient surpris d’apprendre sur toi?

J’ai une peur bleue des manèges! Tellement que j’en viens à insulter les gens qui s’y trouvent, que je les connaisse ou pas! C’est toujours assez gênant une fois le tour de manège terminé, et ce, encore plus pour les gens qui m’accompagnent.

Je peux aussi être particulièrement groupie quand je rencontre des personnalités publiques que j’admire. J’ai déjà pris en chasse la voiture de l’auteur Simon Boulerice. Ce dernier a eu la peur de sa vie quand j’ai ouvert la portière de sa voiture « sans son consentement » pour le saluer, et que j’ai alors perdu tous mes moyens! Mais n’ayez crainte : il m’aime bien maintenant.

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